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Bienvenue sur mon blog. Je partage mes aventures, voyages, styles, et astuces lifestyle. J’espère que vous passerez un bon moment !

Week-end en amoureux à Londres

Week-end en amoureux à Londres

Bonjour les biches !

Je vous remets dans le contexte historique : Eric (mon amoureux) m’a organisé un petit week-end surprise à Londres pour Noël. Il faut savoir que c’est l’une de mes villes préférée.

Monsieur me demande donc de préparer une valise sans que je sache où on va.
Un pays froid ? Chaud ? Y a l’eau ? de la neige ? On va marcher ? C’est loin ? Combien de temps de vol ?

Ouuuuh que ça m’agace de ne pas savoir (mais je vous avoue que j’adore cette sensation aussi) ! J’émets l’hypothèse qu’on reste en Europe et qu’il ne fera donc pas très chaud (pour un “petit” week-end je pense qu’on ne va pas partir trop loin vis à vis du temps de trajet…) donc exit les tenues estivales et les petites sandales et bonjour les pulls, jeans, bottes et manteaux. Jusque là ok. Il tient le suspens jusqu’au bout même si Londres résonne dans ma tête comme l’une des destinations les plus probables (j’avais aussi pensé à Prague et Budapest qui sont deux villes que je rêve de visiter, ainsi qu’à ma douce Italie mais il a estimé que je la connaissais suffisamment et je ne vais pas le contredire là dessus). La data approche : on part le samedi matin et on revient le lundi matin.

Jour J:

Trajet Bordeaux - Londres

4h : DRIIING !!! “Bibi c’est l’heure de se lever !” Je le secoue. Mes affaires sont déjà prêtes et enfilées en moins de 2 minutes : tricot de peau (oui je suis de la team il faut qqch sous le pull même si c’est pas un DAMART), pull, jeans et baskets pour arpenter la ville directos. Comme c’était la (jolie) période de grève, on décide de partir tôt pour arriver bien en avance. On roule tranquillement direction l’aéroport de Bordeaux où l’on se gare au parking longue durée qu’Eric avait réservé en amont (37€ pour le week-end complet). Sachant qu’une heure de route sépare notre domicile de l’aéroport et qu’il n’y a aucun transport en commun qui les relie, c’est une obligation de pouvoir avoir notre véhicule. Ayant un peu de temps devant nous, on décide de prendre notre petit déjeuner à l’aéroport : muffin - smoothie, assez classique pour ma part.
Je regarde ensuite les destinations affichées sur le moniteur et aperçois le doux London Gatwick qui coïncide avec l’heure de décollage donnée par bibi ! Je suis excitée comme une puce !!!

Gueules de fatigués

Gueules de fatigués

6h55 : on décolle direction London ! Yeah ! A peu près 1h30 de vol mais comme on atterri sous un autre méridien il est une heure de moins qu’en France. Cela donne l’impression de ne pas avoir perdu de temps pendant le trajet et que nous avons la journée entière devant nous.

Location de voiture

On arrive donc à l’aéroport de Londres. Je demande au capitaine de voyage comment se passe la suite. Et là, là, il me dit qu’il a loué une voiture, qu’il avait envie d’avoir de l’autonomie et d’essayer la conduite à gauche. Ok, très bien, je lui demande à quelle compagnie : Sixt ? Europcar ? Hertz ? … Il me dit non Easycar. Bon ok, on se rend dans l’espace alloué aux locations de voiture : aucune enseigne à ce nom là. Je demande au point information : inconnu au bataillon, celle-ci n’apparaît même pas sur le registre des loueurs de voiture. D’accord… On est livré à nous même. Je demande à Eric de me montrer son mail de confirmation de réservation. Il est écrit d’attendre à la station 9 si on est au terminal sud et à la station 12 si on est au terminal nord. On se sent un peu comme à la station 9 3/4 où rien n’indique ce qu’il y a derrière le mur. Ben là, rien, aucune indication, un numéro sur un pylône en pierre : le numéro 9. UNE HEURE ENTIERE PASSE alors que nous attendons devant ce p* de numéro. J’essaye plusieurs fois d’appeler le numéro donné dans le mail et bien évidemment ça sonne dans le vide. De nombreuses fois, des bus s’arrêtent à notre niveau mais aucun ne peut nous en dire plus. Au moment où on se dit qu’on abandonne et tant pis pour les 50€ engagés et qu’on se dirige pour prendre le taxi, une petite fourgonnette noire arrive à la station 9 et le conducteur nous fait signe d’approcher. Il nous demande si c’est pour GreenMotion, “- euuhh no it’s for Easycar - yes yes it’s the same”. Ah ouai ok. Donc on monte dans la fourgonnette d’un inconnu qui conduit comme un GRAND MALADE, normal.

Bref après bien 20 minutes de route on arrive dans une sorte de zone dans les bois où deux algécos avec écrit GreenMotion trônent au milieu de KIA Picanto. Hyper glauque mais maintenant qu’on est là, plus le choix. On rentre et on est accueilli par un anglais qui parle dans sa barbe, hyper vite avec une voie nasillarde.

experience de la conduite a gauche

experience de la conduite a gauche

Allez Audrey concentre toi. Ok il a donc bien notre réservation. Il faut faire vachement attention à tout ce qu’il dit parce que je pense que cette agence profite de sa clientèle étrangère pour vendre tout et n’importe quoi. Il a essayé de me mettre pour plus de 400€ d’assurance en tout genre. Plutôt excédés par ce périple qui a duré plus de 2h30 et par la sensation d’avoir été pris pour des jambons, on s’assied enfin dans la voiture direction Londres. Eric prend doucement ses marques dans la voiture et je me mets dans la peau d’un copilote d'exception digne d’un grand rallye version gauchiste.

1er jour à Londres

Finalement, le fait d’avoir pris cette voiture nous permet de passer par les villes environnantes, par des petites rues résidentielles au lieu d’emprunter les grands axes, cette heure de trajet fût stressante du fait de la nouveauté de la conduite mais agréable du fait d’une sensation de visite de la couronne de Londres.

On arrive près de l’hôtel réservé mais la chambre n’est pas prête et il n’y a pas de parking : il faut donc trouver une place dans la ville. Je demande au portier où je peux me garer en tant qu’étrangère sans disque. Il me dit : “double ligne blanche ok, double ligne jaune pas ok”. Bon, on trouve une place au niveau d’une double ligne blanche assez facilement et on s’aventure dans la ville.

12h : Il se fait faim, on marche un peu dans le quartier de Westminster et on aperçoit un Shake Shack. Hop le déjeuner est tout trouvé. C’est un bon fast food et finalement ces frites gaufrées sont pas mal du tout !

Shake Shack

Shake Shack

On continue ensuite notre balade dans Westminster - Victoria où les rues sont chargées d’une ambiance anglaise très touristique : beaucoup de cabines téléphoniques rouges, les bus de touristes sont les bus rouges à deux étages… On se dirige ensuite vers le Buckingham Palace où on contemple ce palais chargé d’histoire et où je m’étonne de ne plus voir la garde avec leur bearskin (chapeau à poil d’ours). Il y a beaucoup de monde et c’est assez étouffant même sur une si grande place.

On continue ensuite notre balade dans Westminster, dans une partie de Hyde Park (lieu du marché de Noël où beaucoup de gens s’entassaient : cela devait valoir le coup d’oeil mais il faut prévoir une heure d’attente rien que pour entrer dans le marché) et enfin dans les rues de Knightsbridge jusqu’à atteindre le fameux Harrods. J’avais déjà fait Londres avec mes parents, je savais donc ce que je voulais faire voir à Eric et ce qui pouvait rentrer dans un week-end assez court de deux jours. Même si la partie cosmétique et vestimentaire de luxe est beaucoup plus attrayante que celles des Galeries Lafayette, je n’avais pas envie d’imposer ça à Eric. On a donc fait un tour dans Harrods au niveau food et avons contempler les bijoux et les belles montres. La qualité des produits semble au rendez-vous : belle viande et beaux poissons, légumes, fruits… Je me demande quel type de clientèle vient acheter ses 3 pommes à 7 livres chez Harrods. Bref, je voulais un petit jus et Eric un bon café. J’ai eu mon jus détox épinard, concombre et pomme et j’ai aussi eu mon petit café noisette assise dans un charmant petit café à l’intérieur du magasin : The Coffee Press Cafe. On peut choisir le type de percolation pour le café, son origine, sa torréfaction, enfin tout. Côté Fashion, il y a beaucoup de choses à voir mais il faut avoir le porte monnaie qui va avec parce que ce ne sont que des marques grand luxe.

J’appelle l’hôtel, la chambre est prête ! On reprend donc le chemin direction notre hôtel, le St. James’ Court, A Taj Hotel qui est un 5* luxueux (nuit offerte après les 10 nuits cumulées en Suisse sur Hotels.com).

On arrive à notre voiture et là c’est le drame : une prune ! Je rigole aux éclats (rire jaune) avant de déchanter, mais putain il faut se garer où alors ?! Je vais voir le portier qui a changé depuis hier et lui pose la même question, il me répond : “double ligne jaune ok, double ligne blanche not ok” ! Mais nonnn ! Alors soit j’ai du mal avec les couleurs en anglais soit le gars d’hier n’aimait pas beaucoup les français ! Bon… on part en quête d’une place avec UNE P* DE DOUBLE LIGNE JAUNE qu’on fini par trouver après 15 minutes.

On récupère les valises direction l’accueil. Très chaleureux, on se sent bien considérés, j’en profite pour demander comment m’occuper de l’amende que nous venons de recevoir. La réceptionniste semblait sincèrement affectée par le fait que nous ayons eu un mauvais renseignement, bref, il faut payer 70 livres sous 15 jours sinon l’amende double : 135 livres ! En écrivant cela j’en rigole mais sur le coup j’ai pas beaucoup ri…

On monte dans notre chambre décompresser un peu. La chambre est assez petite, charmante mais petite, la salle de bain est très vieillotte. A la vue du prix de la nuitée et sa catégorie “luxe”, 5*, je trouve que les prestations de la chambre sont moyennes. Ayant du mal avec les moquettes (allergies et tout), je vous affirme que la chambre était très propre et saine malgré son aspect un peu rococo. On décide de se changer et de prendre la direction de West End, Mayfair et Oxford Street.

On s’engouffre dans la station de métro la plus proche : Saint James Park Station. On prend donc deux Day Travelcard Zone 1 et 2 (qui correspondent au centre de Londres) pour pouvoir se déplacer librement entre les différentes lignes (pour atteindre Oxford Street il y a un changement). Le jour tombe vite et pendant la période de Noël les illuminations sont splendides et permettent de découvrir la ville autrement. On arpente les rues où trônent les grandes enseignes, un peu de lèche vitrine par ci, un peu de lèche vitrine par là. Par curiosité je suis entrée dans un Lush (façade illuminée et attrayante) et les boules de bains étaient présentées sur un tapis roulant avec des musiques de Noël : j’adore. On est rentrés dans Nike Town : le paradis d’Eric : des baskets sur 4 étages. Il a dégotté une paire old school de sneakers qu’il n’arrivait pas à trouver en France. Trop content de son achat j’arrive à le trainer dans Victoria Secret.

Alors j’arrive déter et hyper happy : il y a plein de jolies choses. Je commence un tour de repérage et quand vient le moment de choisir sa taille : c’est le drame. Tout n’est dispo qu’en XS, S, très peu de M (ou plus) en bas et en haut c’est encore pire, si on fait plus qu’un bonnet C c’est introuvable. Les filles sont gentilles, elles proposent de mesurer le tour de poitrine pour faire correspondre la taille de VS avec nos habitudes. Et finalement je constate que mon choix est très restreint, qu’il y a très peu de modèles, et que je passe dans la catégorie “grandes tailles”. Gros shut down de mon esprit, je pose mon panier et sort prendre l’air où je retrouve Eric. Il me calme et décide de m’accompagner dans mes choix et finalement, avec un peu de patience, j’arrive à trouver des choses qui me plaisent et qui acceptent ma morphologie ! Et pourtant je suis normale, je me sens bien dans mon corps et dans mon 38, j’ai juste une grosse poitrine, mais j’avoue que de voir des culottes pour cure dent partout je me suis demandée où était la normalité. Je trouve deux ensembles et quelques petits bas, ainsi qu’un petit pyjama en satin pour Lisa (ma soeur). Vu le montant de mes achats, on m’offre le parfum Bombshell en 50 mL ! Plaisir sachant que je le connais bien et qu’il est parfait pour l’été. Bref montagnes russes émotionnelles, je ressors quand même satisfaite de m’être achetée mes premiers dessous Victoria Secret.

On s’aventure ensuite côté luxe où les illuminations et les vitrines font penser à celles des champs élysées. Très beau mais plus dans la retenue, à l’anglaise quoi.


On rentre à l’hôtel, le restaurant de celui-ci étant complet, on s’aventure donc dans les rues environnantes à la recherche d’un petit restau sympa. Après de nombreuses lectures de carte, on jette notre dévolu sur un bar à tapas qui à l’air assez convivial. On rentre : musique, gens bourrés qui rient fort et notre fatigue ne font pas bon ménage. On se dit qu’on va manger rapido et rentrer se reposer. On choisit donc deux verres de vin (un de la Rioja il me semble, et le second d’Argentine) pour bien dormir, un sommelier arrive et me sert un vin … bouchonné. Alors là, je ris un peu quand même. Il est sommelier comme moi je suis chanteuse d’opéra. Je lui demande de changer de vin et il me regarde avec CONDESCENDANCE, j’essaye de lui expliquer que je suis du métier mais je vois clairement dans ses yeux que je l’exaspère. Bref avec ça on commande des cheese stick, une tortilla et une planche de charcuterie. Tout était bon et tout était très cher. Aouch. C’est donc ça un bar branché à Londres. On ne m’y prendra plus, le vin est aux anglais ce que le César est à Polanski : le second ne mérite pas le premier (je rigole pour les anglais hein). On rentre à l’hôtel assez fatigués et pour ma part il suffit que je m’allonge sur ma joue gauche et bim, dodo jusqu’au lendemain matin.

2nd jour

On se réveille tranquillement vers 8h, on se prépare pour une nouvelle journée. On descend vers la salle de déjeuner. Malheureusement tout le monde à eu la même idée que nous et se pointe à 9h pour déjeuner. L’attente est estimée à 30 minutes, nous avons donc choisi l’option de s’installer dans le petit salon de thé où un petit buffet est mis à disposition pour les petit déjeuner plus rapides. Moins de choix je pense que le grand buffet central mais une grande qualité de produits. On prend oeufs brouillés - bacon, petits croissants et pains aux céréales - beurre - confiture, petit jus d’orange et cappuccino. On charge la voiture pour libérer la chambre et c’est parti !

petit dejeuner en amoureux

petit dejeuner en amoureux

On reprend la route (à pied) direction Westminster Abbey et Houses of Parliament et Big Ben. J’aime ces monuments qui racontent chacun une époque et une histoire différente. On se balade jusqu’à The Victoria Tower Gardens où on a une vue imprenable sur la tamise, l’autre rive et le London Eye, qui est d’ailleurs notre prochaine destination. Malheureusement il y avait énormément de monde et plus d’une heure d’attente pour monter dans le London Eye. Le week-end est court et il faut faire des choix stratégiques et nous préférons voir plus de choses que faire cette attraction.

Au pied du London Eye se trouve le charmant marché de Noël de Waterloo. Beaucoup de choses en vente et beaucoup de nourriture. On déambule entre les petits chalets bercés par les chants de Noël. On décide ensuite de prendre la direction de l’Embankment qui est une petite digue offrant une merveille vue sur la rive de la tamise. On rentre ensuite dans la station de métro du même nom jusqu’à Charing Cross. On sort dans une charmante rue commerçante où les façades semblent avoir du vécu et de l’histoire. C’est agréable. On remonte les rues sans vraiment avoir de but jusqu’au National Portrait Gallery puis jusqu’au Trafalgar Square (reconnaissable avec ses gros lions et son obélisque). Beaucoup de monde et beaucoup d’attraction : de la musique, des représentations théâtrales, du chant. Ce que j’aime ici c’est que chacun est libre de s’exprimer, de présenter son art et sa personnalité sans avoir peur du jugement qui, je trouve, est très (trop) facile en France.

On prend ensuite la direction de Covent Garden. De nombreux pubs jalonnent les rues et il en émane des voix lourdes et des rires communicatifs. On a bien envie de partager un moment de vie avec ces londoniens, on rentre dans un bar : The Salisbury. On se faufile entre les dizaines de personnes pour accéder au bar. On commande une bière ambrée et un cidre local. Deux énormes pintes, des moments complices et des rires, on a passé un très bon moment. Ce bar était très bien décoré et l’ambiance était folle. Je conseille vivement de vivre cette expérience, entre amis ou même amoureux.

On arrive ensuite au Covent Garden : c’est un grand marché couvert avec de nombreux magasins et de nombreux petits restaurants avec des tables sur une place centrale. Avec moins de monde je pense que le moment aurait été plus appréciable. Cela ne nous disait rien de manger sur cette place où tous les visiteurs avaient une vue. On s’est donc aventuré dans les rues environnantes en espérant trouver un truc un peu sympa qui sorte de l’ordinaire.
J’aperçois de la lumière dans une allée dans une rue perpendiculaire. On y va et se retrouve dans un restaurant spécialisé barbecue. Il y a une carte énorme où toutes les choses sont cuites au barbecue avec de la sauce barbecue : le BIG EASY. Il y a de tout et même du homard cuit au barbecue. On décide de prendre une assiette mix où arrivent du poulet, du porc, du boeuf cuit au barbecue avec des frites épaisses. Ça reste très simple mais les goûts sont là et le concept très sympa. On s’est pété le bide et c’était un super moment. Seul bémol : il y a énormément de table sur plusieurs étages et visiblement pas assez de serveurs pour assurer une attente raisonnable. Pour appeler un serveur pour l’eau / l’addition où même pour l’attente des plats, c’était très très long.

Repus on se dirige tranquillement vers le quartier de Soho et plus particulièrement à Chinatown. C’est bluffant, c’est la première fois que je vois quelque chose de la sorte. On se croirait en Asie, tout s’y prête : les enseignes en chinois, les lampions, la population, l’ambiance. C’était extra et je pense qu’il doit y avoir de sacrés adresses food et que c’est un endroit qui regorge de surprise. Il commence a pleuvoir sévèrement, on court donc en cherchant un endroit pour se mettre à l’abri.

On aperçoit une grosse échoppe jaune : c’est le M&M’s world. Ce n’était pas prévu mais pourquoi pas ? Des dizaines de colonnes remplies de M&M’s de toute sorte et de toutes les couleurs. Eric aime bien les crispy et moi les peanuts. Chacun son mélange et chacun ses couleurs (différentes teintes pastels pour ma part, que j’ai d’ailleurs terminé récemment dans des cookies). Il y’a 3 étages je crois et tous remplis de goodies de toute sorte c’est ahurissant. C’est cher.

La pluie passe, on continue notre balade dans Piccadilly où la encore l’art s’invite dans la rue (beatbox bluffant). On déambule en faisant du lèche vitrine avant de s’engouffrer dans la station Piccadilly Circus direction Tower Hill.

On arrive sur une petite place où on bénéficie d’une vue imprenable sur la Tour de Londres : forteresse, résidence royale puis prison. Très jolie sous les lumières du soir et l’éclairage bien pensé met en valeur ses caractéristiques architecturales. On descend tranquillement vers celle-ci qui se situe juste à côté du Tower Bridge : mon monument préféré. J’adore ce pont, j’adore ses couleurs et ce qu’il dégage. On décide de le traverser et de s’aventurer sur l’autre rive qui finalement semble vraiment moins fréquentée.

C’est clairement le cas. On passe devant le Borough Market (fermé à l’heure où nous y sommes) et profitons de l’air frais du soir jusqu’a Southwark Station où nous reprenons le métro direction Westminster pour récupérer la voiture (on s’arrête aussi vite fait dans un Marc et Spencer pour acheter deux trois trucs à grignoter parce que la soirée est loin d’être finie). Le voyage est bel et bien fini…

Aller on se motive et on prend la voiture direction les algécos de Greenmotion pour rendre la voiture et les remercier de leur super organisation (joke). Le GPS est en route et on prend la route. Là encore c’est un plaisir de sortir de Londres et du monde pour observer la vie résidentielle, les maisons, la vie hors de ces murs. Et je pense que cela me plairait bien : petite apple pie en famille dans une cuisine typique... On arrive, on signe les derniers papiers et un constat de la voiture est opéré : tout est ok. La fameuse fourgonnette noire nous attend pour nous amener à l’aéroport où nous allons passer la nuit avant de prendre l’avion demain matin à 6h.

La journée a été longue et l’hôtel fût assez facile à trouver : il s’agit du Bloc Hotel directement dans l’aéroport. C’est clairement optimisé pour mettre le plus de personnes au m2 : c’est petit et très fonctionnel genre un studio à Paris, avec une vue sur le tarmac. On se met en pyjama, on mange nos deux sandwichs devant Insaisissable en VO et il n’en faut pas plus pour rejoindre Morphée. Les valises sont prêtes et tout est ok pour le départ du lendemain. Le gros plus ? On se réveille et on est directement sur place : pas de train, de taxi, de course avec les valises, bref pas de facteur extérieur susceptible de causer du stress et de nous mettre en retard. Parfait je l’avoue sur ce coup là Bibi.

À 6h on est dans l’avion mais c’était sans compter sur les magnifiques grèves françaises qui bloquaient le pays et ont conduit à une jolie attente de plus d’une heure.

On arrive à l’aéroport et direction la maison pour reprendre le travail dès le lendemain.

Bilan

  • Londres est une ville merveilleuse qui vaut le détour. Il y en a pour tous les goûts.

  • Je vous déconseille le premier week-end de Décembre parce qu’il y avait beaucoup trop de monde pour pouvoir vraiment profiter de chaque chose et on avait le sentiment de faire partie d’une masse touristique.

  • Location de voiture ? pourquoi pas mais oubliez Easycar ou Greenmotion et renseignez-vous en amont sur les règles en vigueur pour le stationnement et la conduite.

  • Argent ? prévoir le maximum de cash (mais attention au pickpocket) parce que clairement il y a de gros frais à chaque paiement en CB (même avec une GOLD) et ça doit être encore pire maitenant avec le Brexit

  • Les deux jours sont-ils suffisants ? Oh grand diable non. On voit qu’une toute petite partie de ce que cette ville a à offrir et pourtant le programme que je vous présente est bien chargé. Je pense qu’une bonne semaine permet de prendre plus le temps et de sectoriser les journées. Il manque Carnaby Street, Notting Hill, St James Park, monter dans le London Eye, le musée de Madame Tussaud, le British Museum, New Covent Garden et toutes les choses à faire au départ de Londres…

  • Métro ? Si vous restez quelques jours, une Day TravelCard suffit et reste la meilleure option. Si la durée est plus proche d’une semaine pensez à acheter une Oyster Card en amont.

Je suis ravie du circuit que nous avons fait et je vous le conseille pour un premier contact avec Londres. C’est varié et bien rempli.

Bisous les chats, XOXO

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